Le financement public des cultes, la laïcité, la neutralité de l’État.

 

Le fait religieux s’est une nouvelle fois invité dans le débat public et politique durant l'année 2022, notamment dans les dossiers du port de signes convictionnels dans la fonction publique et de l’abattage rituel, mais aussi à travers un arrêt retentissant de la Cour européenne des Droits de l’homme impactant notre système de financement public des cultes.

Parallèlement, la nouvelle crise que traverse l’Exécutif des Musulmans de Belgique questionne notre capacité à intégrer durablement le culte islamique dans ce système, mais peut-être également la pertinence de notre modèle de relations Église / État au XXIème siècle. Toutefois, le financement public s’apprête à intégrer de nouveaux bénéficiaires (le bouddhisme et l’hindouisme), tandis qu’une vaste réforme législative entre en vigueur dans la Région de Bruxelles-Capitale le 1er janvier 2023…

 

Nous ferons le point en nous demandant si ces changements préfigurent une évolution plus radicale de notre régime des cultes, voire une évolution vers un système plus laïque ou sont au contraire des indices de sa consolidation...